Départ en lion pour les Thés littéraires aux Jardins de Métis

Alors que la représentation du 10 juillet avec Catherine Pellerin affiche complète, 4 autres rendez-vous littéraires et musicaux vous attendent dans les prochaines semaines aux Jardins de Métis.

Chaque fois, l’entrée est libre à partir de 15h00. Un service de thé est inclus avec l’achat d’un billet. Les représentations débutent à 16h00. Tous les Thés littéraires sont précédés d’une lecture publique d’une oeuvre inédite d’un.e étudiant.e au baccalauréat en lettres, profil création de l’Université du Québec à Rimouski.

Dimanche 14 août : Alain Farah

Accompagnement musical: Rosaline Deslauriers.

Animation: Maxime Catellier.

L’auteur nous présentera son plus récent roman, Mille secrets mille dangers publié au Quartanier et finaliste au Prix des libraires et aux Prix des collégiens en 2022. Pour l’occasion, le public sera invité à une causerie animée par l’essayiste Maxime Catellier et la

lecture des extraits sera entrecoupée par la musique de l’artiste multidisciplinaire, Rosaline Deslauriers.

Alain Farah, né à Montréal en 1979 de parents libanais d’Égypte, est professeur de littérature à l’Université McGill. Au Quartanier, il a publié Mille secrets mille dangers (2021), Pourquoi Bologne (2013), Matamore nº 29 (2008) et Quelque chose se détache du port (2004). Il est aussi l’auteur d’un essai, Le gala des incomparables : invention et résistance chez Olivier Cadiot et Nathalie Quintane, paru en 2013 aux éditions Classiques Garnier, et d’un roman graphique, La ligne la plus sombre, en collaboration avec Mélanie Baillairgé, paru à La Pastèque en 2016.

Dimanche 28 août : Robert Lalonde et Marie-Hélène Voyer

Accompagnement musical: Cylia Themens et Jean Humpich.

Animation : Annie Landreville.

Avec L’habitude des ruines, Marie-Hélène Voyer questionne notre rapport au patrimoine bâti, entre son enfance au Bic, où la ferme familiale a été détruite par le feu et les “Monster House” de nos banlieues; Robert Lalonde, écrivain flâneur et amoureux de la nature, a vu 40 années de vie emportées par l’incendie de sa maison centenaire en 2018, ce qui l’a amené à se poser des questions sur la catastrophe et la reconstruction dans La reconstruction du paradis. Il sera donc question de patrimoine, de mémoire, d’incendies et de l’amour du territoire dans cette rencontre entre deux magnifiques auteurs! Guidées par l’animatrice Annie Landreville, les auteur.e.s et le public seront bercés par la musique de deux musiciens de la région, la percussionniste Cylia Themens et le multi instrumentiste Jean Humpich.

Marie-Hélène Voyer, née au Bic en 1982, enseigne la littérature au Cégep de Rimouski. Poète et essayiste, se décrivant elle-même comme une hantée sereine, elle mène ses chantiers d’écriture autour des thèmes de la ruine, de la mémoire, du territoire et de l’inquiétude. Elle a publié les recueils de poésie Expo habitat et Mouron des champs (La Peuplade, 2018 et 2022) de même que les essais Terrains Vagues (Nota Bene, 2019) et L’habitude des ruines (Lux éditeur, 2021).

Robert Lalonde – Robert Lalonde est acteur et écrivain. Il a publié une trentaine de romans, récits et carnets. Fin observateur, ses notes sur l’art de regarder, d’observer le monde sont au coeur de sa démarche d’écrivain. Son travail a été récompensé par plusieurs prix et honneurs depuis La Belle Épouvante ( Prix Robert-Cliche en 1981) jusqu’à La reconstruction du paradis ( Boréal, 2021), finaliste au prix du Gouverneur général, prix qu’il avait déjà remporté avec Le Petit Aigle à tête blanche en 1994.

Dimanche 11 septembre: Isabelle Miron

Spectacle littéraire L’Estran

Accompagnement musical: Dâvi Simard, violon, Mili Hong, percussion et Sébastien Sauvageau, guitare

L’estran est né de la rencontre entre la poète Isabelle Miron, le compositeur et guitariste Sébastien Sauvageau et l’estran du Fleuve Saint-Laurent, cet espace du rivage découvert et recouvert au rythme des marées. Les mots d’Isabelle Miron racontent l’estran et appellent à dissoudre les frontières entre les époques et les êtres qui ont façonné et façonnent cet écosystème. La suite poétique invite à voir, sentir et entendre vraiment ce qui y vit. Ici, de

grosses roches, nées comme nous de quelque étoile, côtoient ce que les marées apportent et reprennent de lune en lune; des enfants cherchent des «clams» les deux pieds dans la batture en passant là même où, au 18e siècle, Marie Caresse tenait l’Auberge du repos, lieu où de malheureux voyageurs disparaissaient mystérieusement. Une oeuvre envoûtante portant à l’émerveillement et à l’humilité devant la grandeur du Saint-Laurent et de l’estran, véritable quai de tous les départs et de toutes les arrivées.

Dimanche 25 septembre: Rodney St-Éloi et Yara El-Ghadban

Spectacle littéraire Les racistes n’ont jamais vu la mer présenté en collaboration avec le Salon du livre de Rimouski.

Animation: Élise Argouarc’h Rodney Saint-Éloi et Yara El-Ghadban sont les co-auteurs de l’essai Les racistes n’ont jamaisvu la mer, paru chez Mémoire d’encrier en 2021 et finaliste au Prix des libraires du Québec en 2022. Parlons de racisme puisque le racisme concerne tout le monde. L’écrivain Rodney Saint-Éloi et l’écrivaine Yara El-Ghadban invitent à prendre part à cette conversation délicate, mais combien nécessaire. Ni manifeste, ni manuel, ni acte d’accusation, Les racistes n’ont jamais vu la mer engage le dialogue sur nous-mêmes et sur les autres. Tout s’exprime librement, se confronte et se répond. Les mots. Les expériences. Les idées. Les émotions. Parlons de racisme puisqu’il faut dépasser le repli sur soi. Pour vivre ensemble, autrement. L’autrice et l’auteur de cet ouvrage invitent le public à assister à la lecture d’extraits du livre accompagnée d’une ambiance musicale, suivie d’une discussion animée par Élise Argouarc’h.

Poète, écrivain, essayiste, Rodney Saint-Éloi est l’auteur d’une vingtaine de livres, dont Nous ne trahirons pas le poème et autres recueils, anthologie de poésie parue aux éditions Points (2021). Il dirige la maison d’édition Mémoire d’encrier. Romancière et anthropologue, Yara El-Ghadban est l’auteure de trois romans, dont Je suis Ariel Sharon (2018). Elle dirige l’Espace de la diversité, organisme qui lutte contre le racisme et l’exclusion.